La fuite des cerveaux est une situation assez répandue dans les pays en développement. Il se compose de citoyens bien formés et éduqués quittant le pays pour un autre pour diverses raisons. L’éducation, l’emploi, l’amélioration du niveau et des conditions de vie sont les raisons les plus souvent citées par les gens. S’il n’est pas anormal, ni illégal, ni égoïste d’essayer de construire une vie meilleure, pourquoi est-ce au cœur du débat international ?
Ce phénomène est évoqué car cela contribue à l’inégalité existant entre les pays. Alors que la fuite des cerveaux peut être vue aussi comme un gain de cerveaux en termes de mobilité de technologie et de ressources humaines, pourtant la distribution de l’avantage est loin d’être équilibrée entre les parties. Le pays-parent investit significativement dans la formation de l’apprenant pendant 20 ans et plus. Il lui faut attendre beaucoup longtemps de recevoir son retour sur investissement si jamais l’étudiant décide de faire part des ses gains.
Certains peuvent argumenter en faveur de l’immigration cérébrale en disant qu’avec la rémunération que gagnent les émigrants ils sont en mesure de récompenser et même d’aider les institutions à progresser et à accroitre. Tandis que le fond transmis sera bénéfique dans l’acquisition et l’appropriation des matériaux, la technologie et l’amélioration des services. Cependant, ils ne pourraient pas combler le besoin d’un ingénieur ou d’un scientifique formé qu’ils ont perdu.
