Sri Aurobindo, saint indien, philosophe et homme simple aux moyens modestes a laissé un grand héritage. Sa doctrine et ses idées continuent de stimuler nos cerveaux même après des décennies. Nous essayons de les décortiquer et d’en déduire leur signification, ce qui nous conduira à une vie plus raisonnable, calme et complète.
Le philosophe avait annoncé “by your stumbling the world is perfected” traduit comme par nos trébuchements, le monde est perfectionné. La citation soulève la question de savoir comment nos échecs et nos revers peuvent conduire à l’amélioration du monde. À mon avis, la réponse réside dans le fait que les erreurs sont fondamentalement de nature humaine. Les machines ne font pas d’erreurs et ne se font pas piéger comme les êtres humains qui, à leur tour, manquent d’une programmation électronique infaillible. Dire que les trébuchements et les errances sont de nature humaine, quand trébuchons-nous ? C’est un autre aspect important auquel il faut penser.
Nous trébuchons sur un chemin difficile, vallonné et cahoteuse facilitant notre chute. Une personne emprunte le chemin difficile pour atteindre son but, bien que difficile et parsemé d’obstacles sous forme des pierres, ce chemin ondulé est nécessaire à sa progression. Un voyageur rencontre de nombreuses chutes avant d’arriver à sa destination enrichissante.
L’épanouissement personnel est lié à l’épanouissement global. Avec la réussite de chacun, l’univers s’enrichit et s’embellit plus. Selon la philosophie indienne, vasudev khutumbkam, le monde est une seule grande famille. Comme dans une famille, chacun infléchit les autres et par conséquent, les actions de chacun ont les implications et les conséquences sur les autres.
