Alors que je commence à lire ce livre, il me montre un monde très différent du mien, celui de Karel Clayes. Un univers dans lequel les enfants grandissent dans la peur et l’angoisse de leurs parents. J’en ai beaucoup entendu parler : un jour nous devenons nos parents et nous sommes tous l’ombre de nos parents. Mais est-ce toujours vrai ? Le livre met en lumière les souffrances infligées par les parents aux enfants et les blessures profondes qu’ils portent tout au long de leur vie, “la seule chose qui dure, c’est l’enfance quand elle s’est mal passé”. Les sentiments d’injustice ne tardent pas à se muer en violence et en haine pour enflammer les environs. Les lecteurs sont témoins du métaphormisme des personnalités de 3 enfants -Karel, Hendricka et Mohand et des conséquences qu’il entraîne.

Les moments de douleur laissent des empreintes plus graves que les moments de bonheur pour façonner la personnalité des victimes. Malgré les meilleurs efforts, les victimes succombent à l’obscurité des émotions. devient un accro au sexe et un homme violent. Accablé de rage et de folie, il transforme une femme heureuse et rayonnante en une infirme à vie dépendante de ses parents pour prendre soin d’elle. Tandis que le jeune Mohand assaille et tue son père tyrannique et monomaniaque. Qu’est-ce qu’on en retire ? Certaines cicatrices de blessures creusent toute notre vie.
